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Les cas solides :Lac Chauvet, France, 1952IV - L'enquête |
Depuis quelques jours, les témoignages se multiplient dans le monde sur le passage des mystérieuses soucoupes volantes. On en signalait hier de nombreux passages en Angleterre. Elles viennent de faire leur apparition en Auvergne, après avoir été signalées au Maroc, en Haute-Garonne et dans le Jura. Un de nos compatriotes, M. Frégnale, géologue à Clermont-Ferrand, au cours d'une excursion près du lac Chauvet, a pu prendre les surprenantes photos que "La Montagne" publie ci-dessous.
CE SONT LES PREMIERS DOCUMENTS
PRIS DANS LE CIEL DE FRANCE
Les seuls publiés jusqu'à ce jour et que confirment nos clichés, avaient été pris en Amérique du Sud et publiés par un grand journal sud-américain.
NDR : l'ordre des photos est inversé. En réalité celle du haut correspond à l'objet éloigné (la 4ème), et celle du bas est la première prise par M. Frégnale.
"LA MONTAGNE" PUBLIE LES PREMIERES PHOTOS DE SOUCOUPE VOLANTE PRISES EN EUROPE.
Ci-dessus : la première photo prise à l'apparition de l'engin permet de remarquer le reflet lumineux.
Ci-contre : l'engin grossi où apparait en teinte sombre un renflement allongé.
Ci-dessous : l'engin s'éloigne.
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Le témoignage de M. FrégnaleUn de nos compatriotes, M. André Frégnale, demeurant aux Martres-de-Veyre, se promenait dans la région de Besse, vendredi, à la recherche de curiosités géologiques, car la géologie est une de ses passions, quand tout à coup, alors qu'il se trouvait à peu près à la hauteur du lac Chauvet, il aperçut, traversant le ciel, d'ouest en est, une "soucoupe volante".
M. Frégnale n'est pas seulement géologue, il est aussi un très habile photographe. Sans perdre son sang-froid il braque son appareil - qui ne le quitte jamais lorsqu'il s'en va en promenade - et prit quatre vues du mystérieux engin.
Puis, braquant les jumelles qu'il avait avec lui, il étudie la "soucoupe" durant les quelques secondes qu'il lui restait pour l'observer.
Nous avons été assez heureux pour joindre hier soir M. Frégnale qui fort aimablement a bien voulu nous expliquer ce qu'il avait vu :
"Il était environ 18 heures nous a-t-il dit, lorsque j'ai aperçu la "soucoupe". Je ne peux pas dire à quelle altitude elle volait car, évidemment, je ne connais pas sa circonférence. Apparamment elle se trouvait entre 3.000 et 8.000 mètres. Je ne pense pas que l'altitude ait pu être plus élevée car alors, en raison de l'épaisseur de l'atmosphère, elle aurait présenté une teinte métallique bleutée qu'elle n'avait pas.
"J'ai eu le temps, grâce à un réflexe acquis à force d'expérience, de prendre quatre clichés, très rapidement. J'ai vu l'engin pendant environ cinquante secondes, et après avoir pris mes photographies, j'ai observé l'engin à la jumelle.
"D'après mes observations et les calculs que j'ai faits par la suite, si l'engin se trouvait à 3.000 mètres il se propulsait environ à 300 mètres à la seconde. S'il se trouvait à 8.000 mètres, ce qui est possible, sa vitesse était naturellement plus grande et pouvait atteindre 800 mètres à la seconde. Je n'ai entendu absolument aucun bruit. (Ceci laisse supposer que si un système à réaction quelconque propulse l'engin, les vibrations dépassent 18.000 à la seconde, ce qui les rend inaudibles). L'engin, comme on l'a dit souvent, a la forme d'une soucoupe ovale. En dessous et au centre il semble qu'il existe un léger renflement. Il m'a semblé voir la partie circulaire qui entoure ce renflement tourner. Mais je n'en suis pas certain. Autour de la partie circulaire apparait un cercle brillant. (Lire la suite en 8ème page).
Je suppose qu'au dessus de l'appareil, des pales ou quelque autre système gyroscopique tourne très rapidement, ce qui expliquerait le relief que l'on voit très nettement sur les photographies que j'ai prises.
"Ce qui m'a particulièrement frappé c'est la rectitude de route qu'observait l'engin."
Naturellement nous avons demandé à M. Frégnale s'il émettait une hypothèse quelconque sur l'origine du mystérieux engin. La réponse fut évasive et, ce qui semble plus logique, est de supposer que les "soucoupes volantes", dont il est maintenant difficile de nier l'existence, a une origine terrienne. Bien d'autres hypothèses peuvent être émises, mais nous ne nous aventurerons pas sur ce dangereux terrain.
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Le 18 juillet à 18 h. 30, M. André Frégnale (à gauche), au cours d'une excursion à environ 1.200 mètres
apercevait un objet de forme oblongue qui se déplaçait rapidement à une altitude qu'il évalua à 3.000 m.
M. Frégnale eut la présence d'esprit d'en prendre 4 photos successives en l'espace de 50 secondes environ. Le
bruit se répandit qu'il avait photographié une soucoupe volante. Une controverse s'engagea. On prétendit
que M. Frégnale n'avait pas photographié autre chose qu'un ballon-sonde. Avec le concours de techniciens,
il lançait, quelques jours plus tard, un ballon-sonde dans des conditions aussi proches que poosibles de
celles dans lesquelles il avait photographié l'objet, et le photographiait.
Ces clichés de M. André Frégnale, personne n'a voulu prendre l'initiative de les publier, au lendemain de la
controverse qui s'était engagée. Nous les publions aujourd'hui en exclusivité. L'examen par des spécialistes
écarte toute hypothèse de truquage. |
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Voici la photographie prise par M. A. Frégnale le 18 juillet (à gauche) et celle d'un ballon sonde prise quelques jours plus tard (à droite). Ces deux photos prises au même endroit. | ![]() |
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