REPONSE d’Eric Maillot à Alain Delmon (le 27/12./2003)

http://adelmon.free.fr/Cussac_Maillot.html

 

AVERTISSEMENT : Il est sain que la critique, la contradiction existe parce qu’elle peut d’emblée ou par rebond amener des informations qui permettent de tester diverses hypothèses , des les renforcer ou de les affaiblir. Tant que les propos sont pertinents pour les étayer ou pour les exclure, c’est utile et respectable. Je regrette de n’avoir eu à respecter qu’une petite partie des arguments d’A.D dans sa longue critique de mon texte sur Cussac : l’élimination du Bell 47 et la mise en exergue d’un rayon d’action restreint pour des Alouettes chargées de 4 personnes, en vol sans escale et sans ravitaillement.

>L'article entend prouver ici que les témoins ont été influencés avant l'observation. Il indique tout d'abord que la vague d'ovnis était annoncée dans le N° 90 de LDLN (Des Lumières Dans La Nuit).

" Prouver " ? ! Tiens, j’aurais écrit une telle ânerie ? Où ça ? A.D n’use de mots outranciers à dessein.

Je dirai "Situer le contexte et montrer que les témoins ont éventuellement pu être influencés " ce qui va à l’encontre de tout ce qui a été dit, sans avoir fait la moindre vérification contextuelle, dans cette affaire.

>Et alors ? Il est quasi impossible que ces enfants aient eu accès à une revue à tirage aussi confidentiel que LDLN.

Qui dit le contraire ? Pas moi. Je cite une source d’information et son contexte, sans cachotteries ou omissions. Dérangeant que j’essaie d’être objectif et exhaustif ? On le dirait bien.

>Il poursuit en indiquant qu'une nuit de surveillance organisée par LDLN, du 22 au 23 aôut 1967, avait reçu, pour la première fois, une large audience médiatique télévisée et radiophonique. Et il ajoute "il est difficile d'exclure qu'ils en aient entendu parler directement ou par leur entourage"
Et alors ? L'auteur reconnait lui même que "cette veillée n'a pas eu d'écho dans la presse locale avant la date d'observation". Les habitants de Cussac n'ont donc pas pu être influencés par les journaux ! Ont-ils pu être influencés par une émission de radio ou de télévision ayant relaté cette "nuit de veille" ? L'auteur reconnait n'en savoir rien !

A.D. me reproche simplement d’en parler. Il laisse penser que ce n’est pas possible. On écouterait pas la radio et la TV en 67 dans le Cantal (trop profond pour faire autre chose que d’y garder les vaches) ou juste dans cette famille là, celle d’un maire de commune ?

>De plus jamais aucun des enfants ni aucun des enquêteurs n'a jamais mentionné ce fait. Pourtant Thierry Pinvidic, J.Pierre Granjon et Bertrand Méheust, tenants de l'HPS, qui ont interviewé les témoins en 1983 auraient été tous fiers de rapporter ce fait s'ils en avaient eu connaissance.
Bref, là non plus on ne peut rien dire.

Encore eut-il fallu que la question soit explicitement posée aux enfants, et pas 20 ans après, pour que l’on eut la réponse. Il faudrait aussi être capable, à 9 et 13 ans, de prendre conscience de ce qui nous influence.

>L'article précise encore que "Dans les dessins humoristiques et publicités des journaux de l'époque, la soucoupe est bien présente (La Montagne 20/08/67 p12)". Oui et alors ? Ni plus ni moins que 6 mois avant ou 6 mois après ou que dans une autre région de France. C'est un fait, depuis 1950 notre société utilise régulièrement la thématique "SF/Aliens", comme d'ailleurs des tas d'autres thématiques (sport, gays, monde des affaires). Que ce soit pour faire rire, pour interpeller, ou pour faire vendre.
En quoi Cussac serait-il un cas particulier. Je me rappelle une publicité récente où une bande de sympathiques aliens en goguette sur terre, s'abreuvent d'un soda pétillant et coloré, et éructent des "hello !" sonores qui mettent en émoi de braves scientifiques du SETI à l'écoute de signaux de vie ExtraTerrestre. A-t-on assisté pour autant à une recrudescence des observations d'ovnis ou de RR3 dans les jours qui ont suivi la diffusion de ce spot ?

Qui parle de recrudescence ? A.D. ! Je parle simplement de contexte qui peut influencer, ne lui en déplaise, toute observation ovni donc pourquoi pas Cussac. C’est amusant de voir des gens qui reconnaissent le bain culturel HET mais en nient l’influence quand ça les arrange.

>L'article cite enfin un évènement similaire (mais sans ovni quand même) 

C’est aux ufologues de l’époque qu’il faut faire cette remarque, tirée de mon texte. ;-)

>survenu le 17/07 à Arc-sous-Cicon, et qui aurait pu influencer les enfants. Mais comme l'auteur le reconnait lui même "cet événement n'a pas été publié dans La Montagne ou La Voix du Cantal" ! Alors comment les enfants l'auraient-ils su ? Par la radio ou la télévision ? Là encore il admet qu'il n'en sait rien et que c'est hélas invérifiable.

C’eut été vérifiable à l’époque si les enquêteurs n’avaient pas eu les mêmes préjugés qu’A.D. sur l’influence culturelle. L’invérifiable, quand il va dans le sens des intérêts d’A.D., ne lui pose aucun problème critique.


>Dans ce cas là il aurait mieux valu ne rien dire, ne rien insinuer.

Et même ne rien vérifier en archives ? Voilà qu’A.D me reproche d’avoir vérifié l’absence de publication et même de dire des faits qui peuvent aller contre la thèse " influence " qu’il prétend que je veux " prouver ". Chapeau, fallait oser ! J’aurai vraiment tout lu dans ma vie. On sent d’emblée que sa critique de mon article sur Cussac n’est pas " une querelle de personnes " (par personnes ou assos interposées. A.D. ayant eu a subir peu avant la sortie de sa critique, quelques remontrances de la part de membres du CNEGU, aurait-il des envies revanchardes ?)

Peu m’importe en fait mais c’est assez amusant pour quelqu’un qui plus bas considérera que ma critique envers le GEPAN (que je n’ai pas connu !) et le SEPRA sur Cussac (et sur les autres cas ovnis traités par ces organismes) est une " querelle personnelle ". ;-)

>J'ajoute qu'il est improbable que la radio et la télévision (nationales à l'époque rappelons le, il n'y avait pas encore de radios "libres" et de télés "locales") aient couvert un événement si insignifiant qu'il n'ait même pas été publié dans un journal local. Bref : aucune preuve, mais on instille le doute, d'entrée.

A.D. n’instille-t-il pas le doute d’entrée sur mon texte ? Noooonnn…. Ne doute-t-il pas des explications par des méprises (bien plus que le mystère, par les E.T ou engins inconnus) ? ;-)

Et lire un sceptique qui doute et invite au doute ça l’étonne ; c’est presque suspect, limite vicieux à le lire. Misère, ça commence bien…

>On pourrait lui objecter tout simplement que publier des informations plus détaillées après enquête,c'est la pratique normale d'un professionnel du journalisme, et non pas forcément un "embellissement". Il y a des journalistes sérieux et compétents.

Là, je ne vois même pas de quelle partie de mon texte A.D nous parle. Il part dans ses pensées au lieu de citer les passages précis qu’il critique. La suite montre pourquoi je ne comprends pas :

>Insinuer que les médias auraient grossi artificiellement le cas de Cussac (donc publié de fausses informations), dans un unique but mercantile, est une accusation grave. Mais bien entendu l'article ne prouve pas cela, il le dit c'est tout.

Bien au contraire mon texte prouve que le premier article de presse (chap II paragraphe 2) ne cite aucun fait extraordinaire contrairement aux versions ufologiques qui suivront. Il en va de même du deuxième article de presse cité dans mon texte : il n’y a pas de détails croustillants contrairement aux versions ufologiques ! Jusqu’ici, A.D. écrit pour ne rien dire et montre qu’il confond enquêteur/ufologue et journaliste, et n’a pas compris ce que j’ai écrit. Pour ce qui est des " Accusation grave " sur le journalisme , il les voit où dans mon texte ? ? Chapitre ? Paragraphe ? A.D. cause-t-il tout seul ? On le dirait bien.


>De même il n'est pas sans savoir qu'à l'époque il était d'usage dans les médias "grand public" d'employer le terme de "martiens", sans que ce terme soit particulièrement péjoratif. En fait il désignait de manière générique d'hypothétiques visiteurs extraterrestres, quelle que soit leur planète d'origine.

Ah bon, j’ignorais. ;-) Et Ouraniens, homme de l’espace, extraterrestres, êtres,entités, humanoides, … des mots inconnus pas encore en usage en 1967 dans la presse qui ne connaît que " martiens " ? Bon passons sur cet ergotage d’autant que je ne parle pas de cela dans mon chapitre " enquête journalistique". Encore une pensée d’A.D. qui s’autocritique puisque je n’en parle pas dans le chapitre qu’il critique. On frôle l’onanisme intellectuel.


>En revanche l'auteur se permet de sélectionner parmi les informations publiées celles qui l'arrangent :

J’ai bien compris quelles informations A.D. avait quant à lui sélectionné (ce qui se confirmera, plus loin, dans sa conclusion).  Celles qui arrangent la thèse pro-insolite. Il faudra que nous fassions tous deux avec toutes les versions existantes, ce que, pour ma part, j’ai fait et expliqué pour qui lit avec attention. Je n’ai occulté ni l’une ni l’autre. Je doute que les références que A.D. utilisait sur Cussac (avant de lire mon texte) montraient le même état d’esprit, la même variété (diffusion de certaines sources contradictoires ou différentes). Il dit en sus, plus bas, connaître ce cas " relativement peu "...

J’explique pourquoi la vision de nains et pourquoi l’absence de bruit, plus loin dans le texte qu’il critique (il le sait).

>

Bref, il sélectionne et trie, lui aussi, les informations qui l'arrangent. En l'occurence celles qui vont plutôt à l'encontre de la réalité de la RR3.

>

A.D. écrit : "Dans les dessins humoristiques et publicités des journaux de l'époque, la soucoupe est bien présente (La Montagne 20/08/67 p12)". Oui et alors ? Ni plus ni moins que 6 mois avant ou 6 mois après ou que dans une autre région de France. C'est un fait, depuis 1950 notre société utilise régulièrement la thématique "SF/Aliens", ……Que ce soit pour faire rire, pour interpeller, ou pour faire vendre. En quoi Cussac serait-il un cas particulier ? "

Mais il croit, sans l’ombre d’un doute, le journaliste qui pense que ces enfants ignorent tout de leur société , de la SF et des SV. On serait alors face à des enfants sauvages du Cantal. ;-) Même la revue Pif ou les BD d’enfants de l’époque parlaient de SF et soucoupes. Et le jeune F. (devenu avocat, si ma mémoire est bonne) ne lisait rien, vivait reclus, ignorant des infos de son temps et des potins du village. Ben voyons… Relire LDLN n°90 sept/oct 1967 qui parle de la rumeur notée par les gendarmes, au sujet d’une " prime au martien " circulant dans Cussac, avant l’observation des enfants. A.D. va maintenant me dire que je n’ai aucune preuve que les enfants aient eu … deux oreilles pour entendre une rumeur de village. Exact n’ayant pas rencontré les témoins ni pris de photo, je n’ai même pas cette preuve. Je suppose juste qu’ils ont deux oreilles et sortent de chez eux, entendent leurs voisins, …L

Rien de ce que j’écris ne va à " l’encontre d’une RR3 à Cussac ", je maintiens que le récit est basé sur des faits vécus et que comme toute méprise ces faits peuvent être déformés (pour des raisons diverses déjà développées). Mais reste à A.D. de nous prouver qu’il est exclu que ce soit une RR3 avec des hommes et un hélicoptère, avant de parler de Cussac comme d’un cas ovni insolite. Mais là, c’est une autre paire de manche ! Nous le verrons.


>De plus il se contredit lui même dans son propre article. Il cite en effet le témoignage soit disant original, décrivant l'engin comme plutôt rectangulaire (4m x 2)

Où ai-je parlé de forme " rectangulaire " ? Même l’article de presse n’use pas de ce mot. Aucun des deux articles d’époque ne parle de forme (ni même de sphère d’ailleurs) ! Mensonge éhonté d’A.D. qui montre là un goût assez détestable pour la critique gratuite et l‘invention de propos. J’ai parlé de " déformation ", pas de rectangle. Un ovale peut être de 4m sur 2m, sauf pour A.D. qui n’imagine que " plutôt rectangulaire " (même pas un triangle ou un patatoïde) !

" Soit disant original "  ? L’aurais-je tapé de mes petits doigts pour ma " cause " ou cela dérange profondément A.D. que la date de cet article de presse soit antérieure aux enquêtes ufologiques ?

Au lieu d’ergoter A.D. ferait bien de demander à Joel Mesnard les enregistrements radiophoniques des déclarations du père à l’époque et les coupures presses de l’époque " Paris-jour ". Ce serait plus fûté et plus utile …

Il ferait aussi bien de tenter de se procurer l’enquête de M.Caudy et Couzinié que je n’ai vue nulle part publiée alors qu’ils furent les premiers enquêteurs sur les lieux ! Ayant expliqué à M.Caudy qu’une des ses enquêtes était probablement une méprise avec la lune, chose qu’il a mal accepté, je doute fort qu’il me fasse cette amabilité de fouiller dans ses archives… Voilà des infos qui permettraient de savoir quand et avec qui le récit a varié ou pris forme dans le temps.

>et reproche aux journalistes ou aux ufologues arrivés ensuite d'avoir "déformé" l'information initiale, et "suggéré" l'idée d'un ovni sphérique (car plus conforme à l'imagerie traditionnelle).

D’après le raisonnement d’A.D. tous les journalistes et ufologues disent la vérité, notamment s’ils parlent de sphère mais pas ceux, journalistes, qui a écrivent " 4mx2m " ni ceux , journalistes, qui ne parlent aucunement " du vol de l’entité ". Ces journalistes seraient en conséquence des vils menteurs ou désinformateurs , ce qui n’existe pas chez les journalistes d’après A.D. toujours. Faudrait qu’il mette ses propos en accord avec ses pensées. Et c’est moi qui suis contradictoire.  Il la sort bonne. ;-)

Rappel s’il y a eu déformation, j’ai écris dans mon texte qu’elle serait probablement issue du milieu ufologique, pas journalistique au vu des éléments actuels du dossier. Suis-je clair ?

>Or à partir du chapitre VI de cet article, il reprend l'idée d'un engin sphérique ou ovoïde, puisqu'il cherche à toute force à nous faire croire qu'il s'agissait d'un hélicoptère, dont la vaste surface vitrée et bombée de la cabine de pilotage aurait reflété les rayons du soleil. Bref l'auteur se sert d'un argument et de son contraire.

Quelqu’un peut-il expliquer à A.D. qu’une sphère n’est pas vraiment pareil qu’un objet de 4m sur 2 ; qu’un ovoide peut être à la fois vu comme rond de face et mesurer 4m vu de côté ; qu’un objet de 4m sur 2m n’est pas forcément " rectangulaire " et, enfin, que l’objet soit de 4m sur 2 ou ovale ou sphérique ne dérange en rien le fait qu’on l’explique finalement par un hélicoptère (qui peut mesurer 4m sur 2 de haut approx, qui peut être vu sphérique, quasi-sphérique, ovale, selon l’angle d’observation et le modèle d’appareil). Trop compliqué  pour A.D ? Il m’est donc permis d’envisager toutes les possibilités qui apparaissent dans les sources et de montrer que cela n’a rien d’incohérent avec un hélicoptère , bien au contraire. Si A.D tient à son " rectangle ", il faut alors intégrer le Bell47J dans les candidats (quitte à l’exclure ensuite pour d’autres raisons).

>Le premier, dans le début de son texte, pour s'attaquer à la crédibilité des témoignages ; Le second, dans la suite de son texte, pour chercher à coller avec l'explication "rassurante" qu'il a imaginé. Or selon le principe du tiers exclu, une chose et son contraire ne peuvent être vraies toutes les deux. Il faut choisir.

A.D. nous prouve ici soit son inexpérience et/ou son absence de raison logique. Il ignore que l’on peut, à la fois, avoir un récit influencé , déformé (donc de crédibilité ou fiabilité réduite), subjectif et avoir pourtant dans ce même témoignage un objet réel source de méprise, parfaitement identifiable grâce à des éléments objectifs contenus ou déduits de ce même récit. Alors le coup " du tiers exclu ", il peut se le mettre dans la poche, un mouchoir pour pleurer par dessus, et relire utilement 50 ans d’ufologie française et des milliers de méprises. Avant de jouer au logicien faut savoir de quoi on parle ! S’il en veut des preuves, il n’a qu’à passer chez moi, je lui en donnerai de quoi remplir des centaines de pages web et s’instruire un peu plus sur un sujet qu’il croit connaître et pis , fait croire aux autres qu’il connaît ! Désolé pour le ton mais j’en ai marre de ces ufologues qui poussent comme des champignons alors qu’ils ignorent la casuistique et les erreurs de leurs prédécesseurs " tenants " qui pourtant ont parfois autrement bossé le sujet qu’eux. Alors quand en plus leurs critiques sont incohérentes et qu’ils jouent aux logiciens, je craque. L

Le coup du tiers exclus, tel qu’il en use, est ici d’une absurdité navrante. Fait déformé n’exclut pas explication simple du fait déformé ! J’espère qu’au moins il retiendra juste ceci de toute ma réponse.


>Donc, soit l'objet observé était bien "rectangulaire", et dans ce cas là cela ne peut pas être un hélicoptère Bell ou Alouette, soit l'objet était bien quasi-sphérique, et dans ce cas l'information n'a pas été déformée mais précisée avec le temps. CQFD.

Passer d’un " engin de 4m sur 2 " à une " sphère " (relire les sources et les dates ! !) c’est préciser les choses dans le temps. J’appelle cela transformer les faits initiaux. La logique d’A.D. m’échappe vraiment.

De même s’il était initialement " quasi-sphérique " , terme que je n’ai vu dans aucune source ufologique (hormis mon texte éventuellement, le rendre parfaitement sphérique serait juste " préciser " l’information ? ! Je comprends mieux comment on fait des ovnis : en les ‘précisant’ avec le temps. On y ajoute des choses qui n’existaient pas dans le récit initial et l’ovni prend corps avec précision. L Ce qui explique peut-être aussi que A.D. critique des choses que je n’ai pas écrite. Il le fait pour "préciser" sa vision de ce devrait être mon texte et/ou l’ovni.

>Je cite l'article : "Une influence involontaire sur les témoins ou une interprétation trop orientée des propos des enfants [ndr : par des enquêteurs "pro-HET"] semble donc plausible.".
L'auteur semble baser cette grave accusation sur le simple fait que le retour des "êtres" dans leur engin, se serait transformé au fil du temps en un "envol", ou une "lévitation".
Pour ma part je ne vois pas très bien en quoi ceci est particulièrement révélateur d'une tendance "extraterrestre". Je ne connais personnellement aucun autre cas de RR3 où les supposés aliens aient regagné leur soucoupe de cette manière. Je pense donc au contraire qu'un ufologue pro-HET, au fait des cas historiques de RR3, aurait évité d'en rajouter dans le "surnaturel".

 :-D))) A.D. n’a jamais vu de cas ovnis où le témoin, l’enquêteur, le journaliste, ou l’auteur ufologue écrivain en rajoute vers le " surnaturel " , l’insolite ou le mystérieux. Il n’a jamais vu de témoignage déformé, volontairement ou non, en ce sens en ufologie ! Il vient de quelle planète mon interlocuteur ? A moins que ses propos ne soient juste valables que pour Cussac : l’exception qui ferait la règle, en somme. Bon sang mais ça bien sur ! L


>Et puis franchement, ce point parait être un détail au regard de l'ensemble du dossier. Alors pourquoi lui consacrer tout un chapitre, qui plus est sans apporter aucune preuve, juste des insinuations ?

Il y a visiblement des détails qui dérangent. D’où justement un chapitre pour montrer aux ufo-logiciens amateurs combien ils ont besoin de réviser leurs raisonnements et de ne pas oublier certains détails publiés dans certaines sources.

En sus, lire A.D. me demander des preuves, c’est un comble pour un cas datant de 1967. Je pourrai me contenter de dire : celui qui pense que Cussac est un cas qui montre l’existence d’un engin non terrestre ou inconnu doit en apporter la preuve or cette preuve n’a pas été apportée (même par A.D.) donc c’est du pipeau cette histoire. Fin !

J’ai pourtant cherché à connaître le cas, à le comprendre, c’est ce qui dérange. Dès lors je prends le risque d’être critiqué (c’est normal) mais ce n’est pas une raison pour écrire des âneries en prétendant faire une critique , ni une raison pour oublier que c’est à A.D. d’apporter, sinon des preuves d’un objet insolite pour Cussac, au moins des faits nouveaux allant à l’encontre de mes propos –jusqu’ici rien ! - s’il ne veut pas faire de " querelles personnelles ".

Il est incapable d’admettre que cette affaire n’a fait l’objet d’aucune vérification aéronautique suffisante qui permette de la classer NI. Ca lui arracherait probablement les phalanges d’écrire ce constat sans appel sur un clavier. Pourtant si j’étais convaincu que c’était un engin extrachose ou venu du futur, je hurlerai que c’est une honte de la part de tous ceux qui ont mis en avant ce cas comme " ovni " dès 1967 de ne pas avoir essayé de le prouver par une enquête qui excluait le simple doute légitime (méprise hélicoptère). Chose qu’eux pouvaient prouver ! Mais vous ne verrez pas A.D. critiquer J.Mesnard, M.Caudy ou Couzinié, le GEPAN ou JJ Vélasco aussi longuement qu’il le fait avec Maillot parce qu’ils n’ont pas fait ce qu’ils devaient faire.


>Eh bien à mon tour de spéculer. Il suffit de lire le titre de ce chapitre. L'article cherche à instiller l'idée que les enquêteurs pro-HET qui ont interviewé les enfants en premier, aveuglés par leur "croyance" ou leur "dogme", ne leur ont peut être pas suggéré uniquement ce détail anodin de la rentrée dans le véhicule. Peut être que beaucoup d'autres détails "étranges" de cette histoire ne sont apparus au fil du temps qu'à cause de l'influence néfaste de ces mauvais ufologues ? J'exagère ? J'affirme sans preuve ? Certainement. Mais pas davantage que M. Maillot.
Conclusion ? Ce genre de spéculations n'a aucun intérêt et ne fait nullement avancer l'enquête. Soit on a des preuves de ce que l'on avance, soit on se tait.

" Maillot, tais-toi ". Quel sens de la liberté d’expression et d’opinion ! Et nous n’en sommes qu’à moitié de ses commentaires…

>L'article continue ensuite à essayer de discréditer les témoins : "Considérer la cohérence du témoignage d'un frère et d'une soeur comme un élément de fiabilité n'est pas raisonnable.". "F. reconnait en avoir parlé assez souvent avec sa soeur ".
- Tout d'abord, cela ne prouve rien ! Si les deux enfants ont effectivement vu la même chose alors il est normal que leurs témoignages concordent. Et il est tout aussi normal qu'ils aient ensuite reparlé de cet épisode fréquemment, tant il a été à l'évidence extraordinaire et les a marqués. C'est le contraire, le refoulement, qui aurait été bizarre, voire le signe d'un canular.
- Ensuite c'est incohérent. L'auteur sous-entend en effet insidieusement que le frère et la soeur auraient, consciemment ou pas, "arrangé" leurs témoignages au fil du temps.

Si le conseil scientifique du GEPAN a, ultérieurement, édicté comme règle de n’étudier que des cas avec " témoins indépendants " ou avec " trace/effet physique corroborant le témoignage ", ce n’est pas pour rien. C’est justement pour éviter l’influence entre les récits. Or là, A.D. reconnaît de fait qu’il est logique que les enfants en aient parlé entre eux… Mais il n’envisage que la version " vu la même chose " . Pour ensuite montrer plus bas que les enfants n’ont pas vu exactement la même chose. Lui , peut faire cette gymnastique (cela ne dérange nullement) alors qu’il me la reproche (montrant alors toute la bonne foi des ses propos).

>Or il se contredit lui même, puisqu'au chapitre VI, il dit :

Principe de "bonne foi" du témoin :
Ce cas n'est pas, a priori, à considérer comme un canular sachant que ceux-ci sont rares et que rien dans le témoignage ne suggère cette possibilité. Les enfants rentrent chez eux apeurés et larmoyants, le sifflement est entendu par un témoin indépendant...
Toujours ce raisonnement inadapté du tiers exclus ! Les enfants peuvent s’influencer et déformer partiellement leurs souvenirs réels (les souvenirs rapportés, il ne doit pas connaître ?) d’un événement réel (méprise avec hélicoptère). Enfin le sens du mot canular doit visiblement être différent dans son dictionnaire que dans le mien. Quel rapport entre envisager un récit déformé par la mémoire ou les conditions d’observation et … un canular ? Misère…


>Alors, peut-on imaginer que des enfants, par ailleurs sincères et non fraudeurs (l'article le reconnait au chapitre VI), se soit entendus pour enjoliver un récit commun, et "couillonner" ainsi pendant 30 ans des dizaines d'enquêteurs, mais aient eu l'habileté suprême de glisser au passage deux (pourquoi pas une seule ? ou trois ?) divergences entre leurs deux versions, pour ne pas attirer les soupçons ? On aurait frôlé le "crime parfait" digne d'un épisode de Columbo, mais qu'une seule personne au monde aurait déjoué ... Vraiment très improbable non ?

Tellement improbable que cette idée sort des fantasmes d’A.D.. Pour ma part, si j’avais pensé que les enfants voulaient couillonner quelqu’un , je l’aurais écrit. Comme je ne l’ai pas fait (cf chap VI cité par A.Delmon), je repense à ses propos : " Ce genre de spéculations n'a aucun intérêt et ne fait nullement avancer l'enquête. Soit on a des preuves de ce que l'on avance, soit on se tait ". Faites ce que je dis, pas ce que je fais… 


>Puis l'article s'évertue à minimiser la précision des détails donnés par les deux enfants et qui donnent évidemment à ce cas son caractère "étrange" (taille de nain, poils sur le visage, plongeon tête la première) : L'observation a été trop courte (~30 s), trop lointaine (~70 m). Les personnages étaient dans l'ombre d'une haie d'arbres.

Si A.D. était près de moi, je lui démontrerai (en moins de 10 minutes d’une petite expérience in live) que dans de telles circonstances, la précision de nombreux détails de son récit serait déformée ou fausse/imaginée, et combien sa confiance dans les détails insolites ou sa lecture au pied de la lettre est naive.


>En fait il n'y a là rien de si étonnant. D'abord il y a avait deux témoins, leurs souvenirs ont donc pu se compléter et se raviver l'un l'autre.

Autrement dit : s’influencer mutuellement. Mais là c’est Delmon qui le dit donc c’est possible de le dire, seulement pour cautionner l’ovni. L

>Ensuite il est bien connu que le cerveau enregistre bien plus d'informations que nous ne pouvons spontanément nous en rappeler. Mais que par un simple petit travail de remémoration, surtout peu de temps après les faits, on peut retrouver assez facilement des détails précis. Et puis, lorsqu'on est confronté - même seulement 30 secondes - à un phénomène extraordinaire ou inconnu, il est normal que tous nos sens soient en alerte, que toute notre attention soit concentrée sur lui, et donc que le temps semble s'écouler plus lentement.

Donc ? Tous les détails rapportés sont vrais, exact, non déformés ? ;-D Que j’aimerai faire la petite expé à laquelle je pensais plus haut avec A.D., pour qu’il ouvre enfin les yeux sur ce que sont les limites de sa mémoire et sa perception humaine (qu’il pense déjà surhumaine chez les témoins).


>Significatif. Cette Hypothèse Socio Psychologique (HPS) est particulièrement en vogue dans les années 80 en France après l'acte fondateur que fut le doute de Monnerie ("Et s'ils n'existaient pas ?"). Bertrand Méheust en fut l'un des principaux piliers pendant 20 ans. Cette thèse est claire : elle nie d'emblée toute réalité physique éventuelle aux ovnis pour s'attacher uniquement à la psychologie du témoignage, et à l'influence sur celui ci du contexte socio-culturel.

A.D. n’a rien compris à l’HSP de Monnerie ! Révélateur… Quand on en est, comme lui, à ne plus faire la différence entre " hallucination = sans objet réel physique" et " meprise = interprétation erronnée d’un objet réel ", on va à la pêche, on ne joue pas au webmestre ufologue ni au critique ufo-logicien.


>Il est donc symptomatique que l'article considère comme "un des meilleurs ouvrages consacré aux ovnis", un livre qui utilise d'emblée dans son titre le mot "mythe" pour parler des ovnis. Si c'est un mythe, c'est que ça n'existe pas en vrai n'est-ce pas ? Tout ça c'est dans la tête, hein ?

Si A.D lisait ce bouquin, peut-être n’écrirait-il pas autant d’inepties sur les ovnis et comprendrait-il le sens du titre.

Je lui conseille, avant d’essayer de lire ce pavé, d’ouvrir d’abord son dictionnaire à " mythe " pour voir qu’il ne comprend même pas les mots qu’il commente. Le Larousse indique dans sa définition (d’un mythe) les mots " Récit populaire ou littéraire, mettant en scène des êtres surhumains ….. , dans lesquels sont transposés des événements historiques, réels ou souhaités, … ". Le sens des mots, le dictionnaire … ça n'existe pas en vrai n'est-ce pas ? Tout ça c'est dans la tête, hein ?


>Pas si simple : "Après ces deux ans d'enquête auprès des personnes concernées de près ou de loin, le cas restera pour eux non-identifié". Exit donc la caution de l'HPS. L'auteur devra désormais prouver que tout le monde a eu tort, sauf lui : le GEPAN/SEPRA, les ufologues pro-HET, les ufologues pro-HPS, les gendarmes, les témoins, le Maire. >Une paille !

On peut ajouter désormais A.D. à cette longue liste puisque je prouve effectivement que tous ont eu le tort de ne pas chercher à approfondir ou d’occulter le plus évident : une méprise hélicoptère ! A.Delmon connaît-il quelqu’un qui l’ait fait remarqué avant moi ou qui ait approfondi cette voie avant moi ? Qu’il le dise. Désolé si cela dérange A.D que j’y aie pensé (et pas nombre d’autres) et que j’aie osé le dire, c’est ainsi. Point.

>Là l'auteur avance son hypothèse franchement (un hélicoptère) et cherche à la vérifier. Bonne initiative, il faut en effet chercher à éliminer toutes les causes naturelles ou connues avant de qualifier le cas d'inexpliqué.

Mais ceux qui ne le font pas (ou feront pas) n’ont (et n’auront) pas l’honneur des critiques déplacées d’A.D.. ;-)

Il les réserve à ceux qui ont de " bonnes initiatives ". Misère…


>
Premier argument : il regrette que JJ Velasco n'ait pas tenu sa promesse de vérifier auprès de l'armée, ce que je déplore aussi.

Mais pas trop… Grâce à cette attitude " déplorable ", l’ovni est sauf. Alors il passe vite sur ce détail…mineur.


>Mais que cherche-t-il réellement à prouver ici ?

1/ Que A.D. se tape bien des vérifs (allant dans un sens précis) sinon il ferait des aussi des longues critiques à ceux qui avaient ou ont encore les moyens de vérifier et dont il déplore qu’ils ne l’ont pas fait.

2/ Que les vérifs permettant d’exclure un hélicoptère (militaire ou civil) n’ont pas été faites donc que parler de Cussac comme d’un ovni classique des RR3 durant 30 ans ou comme d’un cas inexplicable, n’ayant reçu aucune proposition d’explication prosaïque cohérente avec le récit, est un peu prématuré.

>Que JJ Velasco est un simple ufologue - plutôt moyen - et que le SEPRA est globalement moins efficace que les associations amateurs ? Les querelles de personnes n'ayant aucun intérêt dans ce genre de dossiers,

Pratique de discréditer un débat ou un argumentaire sur le prétexte de " querelles de personnes ". Je vais donc jouer à ce jeu, idiot. Que fait ici A.D. ? Une critique des propos d’une personne nommée Maillot mais ce n’est pas une querelle de personnes (de la science ? du débat de logicien ? de la recherche ? ou une critique fondées sur des arguments solides, des faits prouvés ?). Quand Maillot fait une critique des propos de Delmon ou de Velasco , de Bourdais (ou d’un tenant X) c’est, ipso facto, juste " une querelle de personnes ". Quand bien même c’aurait été A.D. (que je ne connais pas) ou quiconque d’autre qui aurait fait une promesse publique qu’il n’aurait pas tenu (sous couvert ambigu d’un titre de représentant scientifique du SEPRA et du CNES), je trouve normal de le dire. Un autre fait : le SEPRA pas plus que le GEPAN n’a vérifié et ne veut vérifier la piste hélico, ce qui les ramène au niveau d’enquête d’amateur (avec en plus de la mauvaise volonté de la part du SEPRA). Faits que j’ose rendre public et discuter. En faire une querelle de personne est un joli moyen de ne pas en mesurer les conséquences, dérangeantes (pour toutes les enquêtes ovnis de la même source, voir les ovnis tout court).

>venons en au coeur de la thèse défendue dans cet article : un hélicoptère, soit, mais lequel ?
Je cite à nouveau : "Ce détachement existant en 1967 aurait été équipé principalement de Bell 47 à pistons. Les Alouettes étant principalement sur Bordeaux. Feytiat est en banlieue de Limoges, très exactement sur la ligne de trajectoire, à environ 160 km à vol d'oiseau de Cussac. La direction correspond parfaitement avec le témoignage !" (les emphases sont de moi)
>Que veut dire "principalement" ? Est-ce une précaution oratoire pour éviter de dire "uniquement" ?

C’est pour respecter les propos des gendarmes qui ont donné l’info (j’aurai du mettre des guillemets comme pour une citation). Et vu que je n’ai pas d’infos écrite sur la composition exacte des détachements aériens, je n’avais aucune raison d’écrire autre chose que ce qu’ils ont déclaré, juste pour faire plaisir à A.D. Plus bas, il montre qu’il a essayé de vérifier, bravo. Mais il n’a obtenu, lui, " aucune information ", uniquement.

> On pourrait le supposer car, examinons les deux hypothèses :

Ah, on a donc le droit de supposer. A.D. l’a en tout cas (et je ne lui dénie pas !). Mais il n’est pas ici tendancieux, insidieux, vicieux, pernicieux, négateur d’une hypothèse non orthodoxe (hélico)…Il n’agit pas du tout dans le but de sauver l’ovni de Cussac du naufrage auquel l’ont voué tous les ufologues qui voulaient le faire voler sans vérifications. Supposons donc.


> …… la base de Limoges-Feytiat est à 160 km de Cussac, soit 320 km aller-retour, autrement dit en limite extrême d'autonomie de l'appareil, voire même au-delà si l'on tient compte de la charge !

Alouette II avec sa capacité maximale de carburant (580 litres) parcourt 550km. Et 160km ou 320km seraient, sans tenir compte de la charge, en limite extrême d’autonomie ! Ah bon.… Avec la charge (que j’avais effectivement omise) cela change effectivement nous le verrons plus bas.


>
Pourquoi l'équipage aurait-il pris un tel risque ? Qu'aurait-il été faire de si urgent et vital à Cussac ?

Une envie d’uriner ou déféquer, est-ce assez urgent et vital comme besoin ? L

>Pourquoi cette mission spéciale n'a t'elle laissé aucune trace, et pourquoi les brigades de gendarmerie ayant enquêté à l'époque n'en >ont elles pas fait mention ?

Pourquoi " mission spéciale " ? A chaque fois qu’un hélicoptère militaire part de X (du Buch) pour aller à Y (Dax) c’est une mission spéciale ? Ah l’outrance… Puisque A.D aime les pourquoi :

Pourquoi le SEPRA ne donne-t-il pas la réponse en archive de gendarmerie ? Pourquoi A.D. ne la lui réclame pas ?

Pourquoi un hélicoptère ne pourrait-il se ravitailler en carburant auprès de l’aérodrome proche (voir la carte des lieux ) 10 km de Cussac ?

Pourquoi personne n’a vérifié auprès de l’aérodrome proche l’atterrissage ou le décollage d’un hélicoptère (même civil) ?

Pourquoi A.D. fait-il comme si je n’avais parlé QUE d’un hélicoptère de gendarmerie dans mon texte ?

Ceci étant dit, si A.D. peut prouver que la gendarmerie ne faisait jamais le plein ou complément de carburant ailleurs que sur sa base de rattachement (ex : une autre base militaire, une autre brigade de gendarmerie proche d’un aérodrome comme Egletons, un autre aérodrome), alors là, OUI, il aura un vrai argument contre la sous-hypothèse " hélico gendarmerie Feytiat " , et uniquement contre cette sous-hypothèse, dont je tiendrai compte pour rectifier mon texte.

Dans cette attente, je constate qu’il soulève UN point objectivement intéressant dans toute sa longue prose. Dommage qu’il ne l’ait pas étayé un peu plus ce point.

>Une version quadriplace a également existé le Bell 47-j. Mais en quantité très limitée. Sauf erreur de ma part ni la gendarmerie ni l'ALAT n'en ont jamais possédé.

Sauf erreur de ma part, je pense qu’A.D. a raison J . Le BELL 47 G (ou G2 pour 3 personnes) étant le seul modèle Bell utilisé par la gendarmerie d’après les archives disponibles. Archives auxquelles je n’ai eu accès qu’après la publication de mon texte (et pour d’autre raisons que Cussac). Ouf ! Enfin un propos sérieux d’A.D.

>De plus dans cette configuration l'aspect "bocal à poissons" est nettement moins évident, l'appareil ressemble davantage à un hélicoptère classique, et il est difficile d'imaginer une méprise avec une "sphère lumineuse".

Quand on manque d’imagination oui. Et vu de face le bell 47 J quadriplace cela donne quoi, hein ? ;-) Ceci dit je ne prétends pas que c’est un bon candidat pour la méprise, juste qu’il en faut un peu plus que ce seul argument pour _exclure_ un 47J.


> Quant aux Bell 47 quadriplaces, iles étaient rares, non utilisés par les forces armées, et ne collent plus à l'aspect "sphérique" des descriptions.

La fameuse sphéricité de l’engin … de 4m sur 2 ! ;-)

>De plus, le Bell 47 est mû par un simple moteur à pistons et non par une turbine. Ce qui ne cadre pas du tout avec la trurbine que l'article mentionne plusieurs fois dans la suite du texte, et notamment au chapitre X, pour expliquer la prise de conscience des enfants qu'un "truc bizarre" se passe.

Là c’est cohérent. Pourvu que cela dure. Il est vrai qu’implicitement j’ai privilégié, au vu des données testimoniales, le son turbine. Et A.D montre que j’ai eu raison parce que le Bell a piston est à exclure (sauf 47J quadriplace civil peu courant). Merci A.D . !

>Enfin, les Bell-47 ont commencé à être remplacés dès 1957 par le modèle Alouette II. Le Service Historique de la Gendarmerie Nationale (Maisons-Alfort, 94) que j'ai sollicitée, n'a hélas pas pu me confirmer le type d'engin qui était utilisé sur la SAG (Section Aériennne de Gendarmerie) de Limoges-Feytiat en 1967.
=> Exit donc l'hypothèse Bell 47.

Du Bell 47G en général et du 47J pour la sous hypothèse " gendarmerie ". Pas du Bell 47 J pour un usage civil … Exit un peu rapide. Mais admettons le ainsi au vu du son type turbine.

Passons à la suivante :

>Le vol initial de la 1ère Alouette II de série eu lieu le 24 avril 1954. …………………..
L'appareil fut utilisé par toutes les Armées Françaises(Armées de l'Air, de Terre et la Marine) ainsi que par la Gendarmerie et la Sécurité Civile. La carrière opérationnelle des Alouette II par les Forces Armées Françaises prend fin, pour la version SE.3130 Artouste, en décembre 1997 avec la Marine, alors que quelques SA.318C Astazou volent encore au sein de l'ALAT. Quelques privés font encore voler également des Alouette II, comme la SE.3130 F-GIJJ à Villeneuve-sur-Lot.

>
Son autonomie maximale au niveau de la mer varie de 565 km à 720 km selon les versions. Mais à pleine charge (comme par exemple avec 4 personnes et leur équipement comme le suggère l'article), l'autonomie chute à 100 km seulement !

Là OK. C’est de l’argument comme je l’aime ! Mais reste à définir " pleine charge ". Car j’ai une information quelque peu différente et précise " distance franchissable avec charge de 390 kg = 300km ". Or 390 kg c’est 4 personnes de 80kg plus 70kg de matériel… qui peuvent aller allègrement de St Flour (ou 50km autour de la région de Cussac) vers Limoges ou ailleurs. Reste à savoir si cette donnée inclut ou pas la masse de carburant.

Alain Delmon parle probablement de 100km en charge maximale. Masse à vide 890kg, masse maximale 1600kg soit 600kg de charge maxi. Le plein au départ fait 450kg. Ce qui signifierait que seules deux personnes pourraient y monter avec un plein. Bref, cela mérite des vérifications et précisions auprès de pilotes pour Alouette II et III. La performance devant varier sachant qu’il y a des variétés nombreuses d’un modèle II ou III.

On retiendra donc cette critique fondée d’A.D. : le rayon d’action chute fortement avec 4 personnes à bord durant tout le trajet et sans refaire le plein .

Ai-je écrit dans mon texte que je n’envisageais qu’un aller-retour sans escale, avec 4 personnes en continu et sans faire le plein ? Non. Le nombre de possibilités " hélicoptère " me semblant conséquent, je ne me suis pas trop soucié de cette seule éventualité qu’envisage A.D.


>Bref, cet appareil aurait eu lui aussi un grave problème d'autonomie (Cf. le Bell 47 ci-dessus), qui l'aurait empéché de faire l'aller-retour Feytiat-Cussac avec 4 personnes à bord.

Oui, si aucun ravitaillement n’est possible entre aller et retour (étapes de ravitaillement). Ce qui n’a pas encore été démontré. Pas plus qu’A.D. ne démontre qu’il est exclu que l’hélicoptère fasse un simple aller vers Feytiat (avec arrêt à l’aérodrome d’Egleton ou d’Ussel) ou vers ailleurs, en plusieurs étapes. Chose qui me semble pourtant faire partie de mon hypothèse globale…


>
Il n'était de toutes façons probablement pas utilisé par la base de Limoges-Feytiat (selon les propres dires de l'auteur de l'article, je cite : "Ce détachement existant en 1967 aurait été équipé principalement de Bell 47 à pistons. Les Alouettes étant principalement sur Bordeaux."). => Exit donc l'hypothèse Alouette !

Reste encore à prouver qu’il n’y avait aucune Alouette II ou III à Limoges-Feytiat, ce qu’AD n’a pu faire. Ce que je n’ai pas écrit parce que l’on a pas pu me le préciser… Donc on ne sait pas, c’est peu probable mais pas EXCLU…

Fâcheuse habitude que ces Exit très empressés. Il reste encore à A.D. à prouver  que TOUT appareil de gendarmerie ne se ravitaillait en 1967 qu’à sa base de départ et jamais en cours de route, ailleurs, pour refaire un plein ou complément.

Admettons théoriquement qu’ A.D le fasse. Il n’en a pas fini pour autant avec l’hélicoptère :

-démontrer qu’il n’y avait pas de modèle 4 places sur l’aérodrome de St Flour-Coltine situé à une dizaine de km de Cussac. Cet aérodrome est utilisé pour montrer les volcans d’Auvergne aux touristes en faisant du survol des sommets (cf simple recherche sur Google)… en hélicoptère. Il y a aussi Villefranche (club hélico), et c...

- démontrer qu’il n’y a pas de modèle 4 places utilisés par les transporteurs privés existant dans un rayon de plus de 100km aux alentours, qui puisse transporter 4 personnes (pilote inclus ou pas) et avoir un habitacle de 4m sur 2 de haut (ou 2x3m selon les versions), être ovoide ou sphérique vu de face.

Bref il n’aurait toujours pas exclu l’usage d’un hélicoptère pour les activités civiles privées, sous-hypothèse que j’envisage AUSSI dans mon texte.

Il faut éliminer la possibilité d’une Alouette II et ensuite exclure aussi l’Alouette III qui transporte jusqu’à 7 personnes (en service en 63 dans la gendarmerie) même si elle me semble un peu moins probable.

>Je pourrai arrêter ici mon article et la démonstration.

Démonstration intéressante mais qui est très partielle et sans grande conséquence réelle. Voir plus haut.


>Sans compter l'argument le plus évident, le plus énorme, passé sous silence par l'article : Admettons que les enfants aient pu se méprendre sur la verrière illuminée par le soleil, et transformée dans leur esprit en "sphère lumineuse". Soit. Mais un hélicoptère c'est aussi et surtout un énorme rotor bi ou tripales, qui fait un bruit terrible, et brasse énormément d'air, faisant tourbilloner et s'envoler tous les objets et végétaux à des dizaines de mètres à la ronde !

On est pas en automne mais en aout, avec une végétation vivante. Attention aux fantasmes des feuilles qui volent…

Quels objets s’envoleraient dans un pré d’herbes vivaces ? A.D ne le dit pas.

Prétendre voir à 70-80m derrière une haie d’arbres, le rotor tournant d’un appareil alors que ce dernier vous aveugle jusqu’à en avoir une ophtalmie le lendemain, c’est d’une logique qui dépasse l’entendement (et l’expérience) !

Enfin si A.D. lisait autre chose que ce qui l’arrange, il verrait que le bruit fut entendu en plusieurs endroit du village justement au départ. " un sifflement aigu, doux se fait entendre, on perçoit le bruit d’un souffle, l’engin devient éblouissant aveuglant … Je n’ai pas pu le regarder plus longtemps, j’avais mal aux yeux, je pleurais." (Mystérieuses soucoupes volantes p 130). Seul le bruit non entendu à l’arrivée pose problème. Faut savoir de quoi on parle quand on critique.

>C'est aussi une queue metallique, bien plus longue et toute aussi remarquable que le cockpit. C'est enfin le plus souvent des sigles, cocardes et inscriptions bien visibles.

Vu de face , on verrait la queue, des cocardes et inscription ? Elle est bonne cette blague ! Et vu de côté ou de biais avec un reflet intense du soleil on discerne les inscriptions et cocardes à 70-80m ? Un œil aveuglé voit de tels détails…Allons ! Voir l’expérience que je suggère à A.D vers la conclusion…


>Comment imaginer que deux enfants de 10 et 13 ans ne puissent pas reconnaitre un hélicoptère, moteur allumé, en plein jour, et à 70 mètres à peine de distance ?!

Euh ! A.D. doit sauter des paragraphes quand il lit ou ne pas saisir tous les mots… C’est expliqué dans mon texte et je l’ai re-précisé ici. A moins que la question réelle ne soit : comment imaginer l’existence des méprises en ufologie ?

>L'article spécule donc sur un tas d'hypothèses possibles, à base d'hélicoptère :

L’article liste toutes les choses qui n’ont pas été vérifiées par les enquêteurs, sans que cela dérange A.D. avant la publication de mon texte …

 

>Pour les deux premières, il imagine également une explication pour l'objet brillant que l'un des nains tenait en main : Le réflecteur radar aluminisé d'un ballon sonde pour le premier, un document sous plastique (carte de vol) manipulé par le pilote pour le second. Mais s'il reproche aux ufologues de n'avoir vérifié aucune de ces hypothèses, il n'apporte lui même aucune preuve en leur faveur ! Et ses explications sont tout à fait invraisemblables.

Pour la récuparation instrumentation ballon, les gendarmes m’ont dit que cette hypothèses était pertinente quand je leur ai demandé si c’était possible. A.D dit invraisemblable mais évite de la discuter en détail. Il pourrait demander au CNES si une sonde de ballon (CEL ou météo) est tombée dans le Cantal. Ce que j’ai fait à l’époque auprès de M.Vélasco sans obtenir de réponse non plus. Et c’est de ma faute si je n’apporte aucune preuve ! Misère…


>Reprenons celle du "document de vol sous plastique". De quel document pourrait-il s'agir ? A priori d'une carte pour se repérer, car de quel autre document un pilote aurait-il besoin au sol ? Mais si cet équipage était perdu, et en limite d'autonomie, pourquoi s'est-il enfui à la vue des enfants au lieu de leur demander son chemin ?!

C’est typiquement le raisonnement absurde qui m’agace. J’explique pourquoi par un fait réel : un membre de ma belle famille a vu un hélicoptère ALAT se poser sur une colline, à 100m au dessus de chez eux et de son jardin. Surpris, il est monté voir. Le temps d’arriver en haut, il a vu l’appareil quitter le sol et partir (durée 1mn environ dit-il). A.D. dira-t-il que cette personne à fait fuir l’engin ? Qu’elle était perdue et qu’elle pouvait lui demander son chemin ? Sait-il pourquoi cet appareil, bien terrestre s’est posé là, dans ce pré d’un petit hameau perdu des Vosges ? Non. Quelle mission spéciale l’a amené là ? L Si A.D. nous épargnait ce genre de raisonnements infantiles, sa critique y gagnerait en consistance. A ce stade, avec les mêmes arguments (A toi de prouver que c’était une Alouette et pas un ovni), on pourrait même dire que puisque le témoin et moi n’avons aucune preuve que c’était un hélicoptère et vu que personne ne lui a demandé son chemin alors c’était probablement un ovni ! Misère…


>Et puis de toutes façons, un document sous plastique n'aurait pu réfléchir la lumière du soleil que par intermittence, lorsqu'il est dirigé vers les enfants. Ce qui n'est pas vous en en conviendrez une manière pratique de lire un document ; généralement on le tient face à soi.

Et quand on ne la lit pas, elle ne peut pas refléter ? Ou voit-il dans le témoignage que l’objet brille sans interruption (une source à citer) ?


>Et depuis quand des militaires en mission, ou des employés d'EDF venus réparer une ligne, ou des archéologues faisant des fouilles, détalent-ils en moins de 30 secondes à la simple vue de deux enfants du village voisin ?!

Toujours ce même pseudo-raisonnement. Une voiture démarre devant vous quand vous arrivez au feu piéton rouge : pourquoi détale-t-elle à votre vue, pourquoi a-t-elle peur de vous ? Monsieur " Tiers Exclu " a vraiment des pensées tortueuses dès qu’il s’agit d’ufologie.


Plus généralement je vais retourner ici contre l'auteur trois arguments souvent opposés par les sceptiques (les "anti") envers les "pros" :

  1. C'est à celui qui avance une affirmation, de la prouver, pas à nous de lui prouver qu'il a tort.
  2. Hé, je le disais ! A celui qui voit un objet qui ressemble à un hélicoptère de prouver que c’est un hélicoptère pas un ovni. A.D. n’a rien compris à la charge de la preuve ufologique : elle revient prioritairement à la thèse la plus l’improbable ! Une méprise avec un hélicoptère qui décolle serait un fait extraordinaire, faisant appel à l’inconnu. Cette bonne blague. Enfin le principe d’Occam, il ne connaît pas :

  3. A fait extraordinaire, preuve extraordinaire. Toutes les explications listées ci-dessus sont tellement éloignées de ce qu'ont décrit les témoins, qu'il faudra un dossier "béton" pour expliquer comment deux enfants de 10 et 13ans et demi ont pu confondre des choses aussi banales (hélicoptère, gendarmes, employés EDF, etc.) avec des ET et des soucoupes volantes. Les détails ne collent pas du tout, à moins de s'appuyer sur une autre hypothèse, toute aussi improuvée : l'HPS.
  4. En clair, principe d’Occam renié par A.D. ! Que la majorité des observations ovnis soit uniquement des méprises (expliquées par l’HPS ou HCR) ne serait pas encore prouvé ? Preuve encore qu’A.D ne connaît rien des pourcentages de faux-ovnis de la casuistique. En fait tout est là. Il nie que la majorité des récits soit causée par des déformations perceptives d’objets réels connus. Dès lors tout est ovni et l’HPS est un fantasme. 5% de méprises et 95% d’ovnis, voilà sa proba. La mienne est celle consensuellement admise : pour 100 ovnis relatés, 1 à 5 cas troublants (et pas forcément NIdentifiables).

  5. Ce qui me conduit à mon troisième point,
  6. Les raisonnements faux conduisent à des constats faux.

  7. Additionner les hypothèses peu probables diminue la crédibilité de l'explication proposée au lieu de la renforcer. Par exemple la première explication (hélicoptère de la GN) nécessite de plus la présence d'un ballon sonde tombé au sol, et d'un réflecteur radar aluminisé (les ballons météo ont ils besoin de tels réflecteurs d'ailleurs ?).

A.D. montre ici son inculture en matière de ballon météo ou sonde qui sont des méprises potentielles que tout ufologue qui prétend parler d’ovni se doit de connaître (sauf lui, il s’en est dispensé mais cause d’ovnis…).

Enfin il n’a même pas compris que l’on peut avoir des combinaisons multiples : des gendarmes avec une carte, un hélico civil qui voit un réflecteur de ballon sonde et intrigué se pose pour ramasser l’objet et l’apporter aux autorités (Gendarmerie, météo, CNES) ; des touristes, adultes et enfants, l’un d’entre eux ayant un besoin urgent se posent pour se soulager et l’un d’eux déballe une boite de biscuits LU entièrement inox ( A.D. connaît-il ?) pour grignoter tandis qu’un autre cueille quelques fleurs pour sa compagne ; un groupe d’archéologue dont l’un ouvre une boîte inox pour des échantillons ; un militaire qui tient à la main sa gamelle aluminisée ou déballe une plaque de chocolat de son papier alu , … Tout cela est évidemment inimaginable, impossible pour A.D. qui pense que des entités non humaines sont bien plus probables que tout événement anodin humain même peu fréquent. Méprise ? Connaît pas.

Et puisqu’A.D. prend tout au pied de la lettre, sans beaucoup d’imagination pour ce qui est connu, je précise que les combinaisons/possibilités suscitées sont aussi interchangeables dans la limite du raisonnable (ce qui augmente la probabilité de tels évènements).


>
Qui plus est, aucun débris n'a été trouvé sur le site, comme l'indique la lettre de JJ velasco publiée à la fin de l'article. Il est donc quasi impossible que ces personnes aient pu embarquer en moins de 30 secondes l'intégralité des débris d'un ballon sonde et de ses accessoires.

Preuve encore qu’A.D. ne lit pas mon article et méconnaît gravement le cas Cussac : il est possible que l’ovni soit déjà là quand les enfants l’ont vu. Il pouvait donc être au sol depuis plus des 30s durant lesquelles ils l’ont observé (puisqu’il ne l’ont pas vu atterrir). C’est enfantin mais il n’y pense pas.

L’oubli d’un fragment ou d’un objet expliquerait d’ailleurs pourquoi un des être ressort (pour le prendre) …

Débris d’un ballon : le parachute, la sonde, le réflecteur. Pas de quoi fouiller le pré pendant 10 mn ! Parfois on ne trouve que la sonde d’instrumentation (faite d’ailleurs d’un parallélépipède rectangle de 15 cm de long sur 10 cm de haut environ ayant, justement, une surface entièrement brillante d’aspect inox. Je le sais pour en avoir, étant enfant, trouvé une, broyée dans un champ labouré fin des années 60. Détail que j’ai oublié de relater…

>A propos de la troisième hypothèse, l'auteur ne peut s'empêcher une fois de plus d'insinuer et d'attaquer ad hominem : "L'explication hélicoptère aurait-elle été confirmée puis étouffée (pas de trace d'un PV) par l'adjudant A., commandant par intérim, peu désireux de ridiculiser un maire (qui avait alerté Radio-Luxembourg le 30 août !) et ses enfants au yeux de son village et du public ?".

Comment ?! Le voilà obligé d'en recourir lui aussi au complot et à la conspiration des autorités (même locales) pour faire coller les faits à sa théorie ! Il y a de quoi sourire. Ca me fait irrésistiblement penser à une histoire de paille et de poutre ...

A.D. n’a jamais entendu parlé de faits étouffés pour éviter des désagréments à un personnage faisant autorité ou élu. Sérieusement, je me demande si A.D. sort des ovnis pour voir ce qui se passe autour de lui : la vie des humains et pas des ’martiens’. Qui parle de " complot " ou de " conspiration " ? Lui. Les mots ont un sens A.D. Prenez donc un dictionnaire, c’est visiblement nécessaire pour que vous compreniez le sens inadapté de ces deux mots dans le contexte que je décris.

 

VIII/ A PROPOS DE TERRAIN... ET DE NAINS

A partir de là, l'auteur se laisse aller à une imagination débordante et tout azimut, qui le conduit à proposer des explications encore plus invraisemblables et incohérentes entre elles.
Aux hypothèses précédentes, il ajoute en effet celles de gendarmes revenant d'une expédition "aquatique", et dont les tenues de plongée noires expliqueraient l'aspect "noir et brillant" des tenues décrites par les témoins !
Mais cela ne tient à l'évidence pas debout :

Il est collé au siège le pilote ? ;-) Pas le droit d’uriner, de dégourdir les jambes ?

Pour ce qui est du nombre de plongeur en tenue, deux maxi c’est logique. C’était une évidence implicite pour moi qu’on ne pilote ni en tenue de plongée ni en costume de Mickey. J’ai estimé logique que la mémoire des enfants se soit focalisée sur les détails les plus insolites. Chose très probable tant la mémoire ne note ce qui est marquant pas ce qui est anodin (surtout dans ces conditions d’aveuglement). Je sais, ce n’est pas une preuve. Juste de la psycho-logique qui échappera à A.D (qui joue au logicien). Voilà pourquoi j’ai omis, mea culpa, d’expliquer ce point ayant eu le tort de le penser logiquement évident pour tous (une autre personne m’a fait remarqué que j’aurai du préciser ce point mais tout en considérant l’hypothèse hélicoptère comme très plausible)

A.D n’a jamais vu un archéologue en bottes … Ni un agent EDF avec des grosses chaussures de sécurité ou avec son équipement d’intervention pour ligne HT… Misère !

Heureux de faire rire A.D. avec ce que je n’ai pas écrit. Après avoir lu mes commentaires sur ce qu’il a lui bel et bien écrit, je doute qu’il soit aussi amusé que moi. Il prouve encore qu’il ne peut envisager que l’absurde et que ce qui est possible le dérange viscéralement au point de scléroser son imagination*.

>

En août, pas juillet, faut lire le dossier ! Et il est 10h30 légales soit 9h30 solaires, avec petit vent … Le maxima de température est vers 14h solaires en général, pour information.

> Faisait-il un froid si "polaire" que nos pauvres gendarmes transis aient eu besoin de circuler ainsi accoutrés ?

A.D. ne s’est visiblement pas renseigné sur la baisse de température en altitude. Elle décroît rapidement. Pour 15°C au niveau de la mer, si l’on s’élève on a 8,5°C à 1000m, 2°C à 2000m et –4,5°C à 3000m. Altitude pratiquée par l’Alouette II ou III, si elle devait passer le plomb du Cantal (1800m env), elle serait à plus de 2000m.

>Sans parler du fait que, selon l'auteur, ils avaient aussi leur cagoule sur la tête (afin d'expliquer la "tête allongée", citée par les témoins) ! Plus fort encore : afin d'expliquer le "large thorax" décrit par les témoins, il suppute qu'ils portaient des gilets isothermes sous leur combinaison ! Pour plonger en plein hiver sous un lac glacé peut-être. Mais pour une mission en rivière en plein été, sûrement pas.

En cours d’eau de montagne, si A.D. a une source qui peut en attester, ça m’intéresse.

Quand bien même ce ne serait pas l’usage, A.D. n’envisage* et n’exclut nullement d’autres possibilités d’habillement type blouson ample de montagne et bonnet (portés par d’autres personnes que des plongeurs). Mais il eut fallu que j’explique longuement diverses panoplies vestimentaires possibles pour qu’A.D. comprenne, éventuellement, pas sur, qu’elles existent dans le réel bien plus probablement que des êtres flottants en combinaison antigravitationnelle, venus d’on ne sait où !

Un plongeur m’a appris depuis que les combinaisons d’époque étaient très épaisses (2 fois celles d’aujourd’hui, difficiles à mettre et à retirer) et que si plongée il y avait eu elle ne pouvait être que non profonde (décompression + altitude peu compatible), chose très sensée. Je lui ai alors rappelé que cet exemple était bien présenté comme, rien d’autre qu’une sous-hypothèse extrême dans mon texte.

>Tout cela a un nom : des hypothèses " ad hoc ", autrement dit le contraire d’une démarche scientifique. Pour essayer d’expliquer les détails étranges des témoignages, l’auteur invente une série incroyable d’explications qui sont non seulement non prouvées, mais invraisemblables, incohérentes entre elles, et parfois mêmes ridicules et risibles (celles sur le froid notamment).

Le froid n’étant pas une certitude (ni A.D. ni moi n’avons la température au sol ni à 2000m), la difficulté pour enfiler et enlever la combinaison d’époque est peut-être une autre piste (de cette sous-hypothèse extrême !).

Et si cette sous-hypothèse tombait du fait qu’il puisse y faire trop chaud (rayonnement sur une combi néoprène noire + une bulle vitrée avec porte fermée), je n’en serai pas ému ou déçu. Il en reste bien d’autres, bien plus probables (relire ci-dessus et mon texte)…


> Je ne sais même pas si aucun ufologue à jamais affirmé qu'il s'agissait d'extraterrestres. Pas moi en tous cas. Je me contente d'essayer de savoir si Cussac peut être rangé, ou non, au rang des cas inexpliqués, c'est tout.

Si le cas est dans les RR3 classiques de l’ufologie ce serait parce que les ufologues pensent qu’il s’agit d’un hélico avec des humains ? Quelle hypocrisie. Si Cussac fut présenté dans un planétarium lors d’un débat sur " les proba de vie ET et les ovnis " comme un cas de RR3 solide par M.Vélasco c’est juste comme ça (tant il est connu qu’il ne pense pas qu’il puisse s’agir d’un engin et d’êtres extraterrestres J , à peine un peu) …

Si A.D. s’accroche à cette affaire de Cussac et use d’exit empressés, de raisonnements insensés et de lectures déformantes et diagonales, ce ne serait pas parce qu’il pense que ce cas montre bien un engin non terrestre… Car si ce n’est pas un hélico, alors qu’est-ce cher Delmon ? Un engin secret depuis 1967 avec des militaires volants tout seul autour ;-) Vous bottez en touche pour ne pas vous mouiller avec vos vraies opinions. J’ai le courage des miennes.


Lorsqu'un sceptique en est à brandir le repoussoir archi-éculé des "petits hommes verts"

Non noirs, relisez le cas ;-)

>(c'est à dire du versant ridicule de l'imagerie SF véhiculée également par notre contexte socio-culturel), je me dis que peut être il n'a plus beaucoup d'arguments à opposer. Ou bien que c'est sa nature profonde, et qu'il n'a pas pu s'en empêcher, qui sait ?

Je n’ai pas eu tort puisque vous avez vous même plusieurs fois ici même démontré que vous tombiez dans cette imagerie ridicule : stéréotype de l’ovni ET, élusif, qui fuit quand le témoin approche ! Relisez vous.

 

IX/ LEVITATION DES ENTITES ou ENVOLEE LYRIQUE ?

Là on sent une gêne chez l'auteur. Il reconnait que cette partie du récit, par trop "fantastique", ne colle pas du tout avec son idée d'hélicoptère. Surtout lorsqu'on sait que l'un des êtres est censé être revenu en arrière, puis être rentré à nouveau dans l'engin, qui se trouvait alors à 15 mètres de hauteur !.
Il tente bien quelques "astuces" (la tête ployée en avant pour entrer, le plongeur debout sur un marchepied !), mais il le reconnait : ça ne colle pas avec les témoignages, sur lesquels il s'appuyait pourtant jusque là.

Mais … cela colle parfaitement avec les deux récits journalistiques originels publiés avant l’arrivée d’enquêteurs ufologues. C’est marrant comme A.D. oublie certains points (qu’il me reprochait d’avoir longuement développé…) et pas d’autres.


>Qu'à cela ne tienne. Il décrète alors que cette partie du récit - et seulement celle là - a été fortement enjolivée par les enfants.

Ce n’est pas la seule déformation que je mentionne (amnésie ou mensonge ?),juste qu’il s’agit de la plus déformante ou transformante du récit.

>Et que cela finalement est très plausible car un récit parfaitement fidèle serait impossible pour des gamins, il faut bien qu'ils se soient "lâchés" un peu ... Encore une fois cela porte un nom : hypothèse ad hoc. Non prouvée et non prouvable.

Alain Delmon, prouvez-moi que ce que ce soir, j’ai vu Vénus dans le ciel (et pas un ovni qui est juste devant !).

Prouvez moi que je viens de voir un oiseau passer devant ma baie vitrée ! Faudrait que l’ufo-logicien revienne au réel. Il ne peut pas non plus prouver des choses aussi élémentaires, connues, banales que chacun d’entre nous voit de manière banale. Alors m’en faire le reproche en ufologie, c’est encore n’avoir rien compris au problème des probabilités et au fait que l’événement ovni est testimonial (pas expérimental, pas reproductible, pas palpable).

>L'article prétend que le silence de l'engin s'explique par le fait que les enfants auraient une memoire plus visuelle qu'auditive, et qu'ils auraient été absorbés par leur jeu de cartes, et la priorité qu'ils auraient donné aux éléments "habituels" de leur environnement : le troupeau qu'ils surveillaient, le chien, le bruit du tracteur voisin.
Encore une fois il affirme sans prouver. Et regretter que certaines pistes (le type de mémoire des enfants) n'aient pas été investiguées à l'époque n'est pas une preuve non plus.

A.D. attend probablement que quelqu’un lui le donne le N° d’immatriculation de l’hélicoptère… ou carrément l’ovni comme preuve ? En ufologie, prouver à 100%, sans l’ombre d’un doute, une méprise est souvent impossible. Il le sait, puisque l’objet n’est plus là pour se prêter à des vérifications probantes et qu’en sus nul n’a vérifié à l’époque des faits ce qu’il eut fallu vérifier. Mais peu importe, A.D. use de rhétorique et les lacunes de l’enquête, aussi nombreuses soient-elles, l’indiffèrent visiblement. Le principe d’Occam tout autant…


>Il suggère que les enfants se seraient aperçus de la présence de l'hélicoptère en entendant le bruit de sa turbine. Il parle même d'ultra-sons. Là il faudrait savoir. Comme il le dit lui même, seule l'Alouette II possède une turbine. Le Bell 47 dont l'article nous parle à plusieurs reprises est mû par un simple moteur à pistons. Or comme cela a été rappelé précédemment, les bases militaires des environs étaient "principalement" équipées en Bell 47, et non en Alouette.
Le texte est une fois de plus rempli d'incohérences internes.

Seulement pour celui qui, comme A.D., fait une fixation obsessionnelle sur l’hélicoptère de gendarmerie. J’ai cité et développé cet exemple parce que c’était un de ceux que le GEPAN et le SEPRA pouvait le plus aisément vérifier et pour montrer que tout n’avait pas été vérifié. Peut-être ai-je mal expliqué que la piste hélicoptère comprenait de nombreuses variantes et possibilités. Mais vu qu’A.D. refuse toutes les possibilités ou combinaisons a priori (voir plus haut), cela n’aurait rien changé que j’insista sur cet aspect.


L'article se demande ainsi : "Le garçon tourne le dos à l'ovni quand il s'inquiète pour ses vaches. Pourtant il se retourne et voit l'objet. Qu'est-ce qui a pu le faire, aussi soudainement et bizarrement, changer de préoccupation et se retourner vers ce qu'il ne pouvait avoir aperçu encore (à moins d'avoir des yeux derrière la tête) ? "
Il répond : "Un bruit qu'il ne connaissait pas. CQFD.".
Eh non ! Ainsi qu'il l'a lui même écrit quelques lignes plus haut : "D'après F. [NDA : le garçon], le mouvement d'une vache (ou du troupeau) qui s'échappait serait le stimulus (visuel !) qui les aurait sortis du jeu. Leur responsabilité de gardien du troupeau est un intérêt supérieur (équivalent à un danger ou une menace) qui prime alors sur leur intérêt ludique."
Bref, le témoignage de l'enfant est clair. L'engin a fait une approche silencieuse, et c'est un stimulus visuel, parfaitement plausible par ailleurs, qui l'a fait se retourner
.

Bonjour la " lecture " ! Un stimulus visuel que l’enfant n’a pas vu ni décrit. Fallait l’inventer celle là ! Le stimulus c’est le troupeau dont quelques vaches s’apprêtent à franchir le muret vers le pré du voisin et pas dans la direction de l’ovni qui est de l’autre côté de la route (voir illustration du livre sus cité p.160à161 et plan des lieux). Les enfants sont près du muret qui borde la route, et regardent vers le pré là où sont leur vaches. A.D. déforme totalement les propos du témoin et les miens. Le témoin ne dit nulle part voir l’approche de l’ovni ou le voir se poser ni voir les entités en sortir. A.D. est dans ses fantasmes et réinvente, travestit le témoignage pour tenter de critiquer mes propos. C’est assez lamentable pour quelqu’un qui écrit " le témoignage est clair " et se prétend sans parti pris (proHET ou antisceptique).


>
Ce seul fait infirme la thèse de l'hélicoptère (très bruyant par nature). L'auteur est donc obligé d'échafauder une théorie alambiquée, cumulant les hypothèses plus improbables et invérifiables les unes que les autres : hélicoptère à turbine type Alouette (alors que le modèle courant à l'époque est de type "moteur à pistons"),

Une Alouette à pistons ? A.D confond-il avec un trombone à coulisse volant là ? ? Ce sont les quelques rares premiers prototypes qui étaient à pistons. Les Alouettes II , dites SE3130, ont toutes une turbine Artouste II (1962 dans la gendarmerie par exemple). L’Alouette III (avec turbine Artouste IIID) est livrée en mai 1963 a certains pelotons de gendarmeries entre autres. Sans parler de l’ALAT.


>Au passage, une fois de plus, il ne peut s'empêcher de conclure un chapitre sans attaque ad hominem envers les "pros", agrémentée ici d'une pointe de "syndrôme du martyr". Il dit en effet : "Est-ce pour cela que le texte que vous lisez maintenant (et qu'il a lu aussi) [NDR : Pierre Lagrange] ne fut pas publié dans la revue ANOMALIE qu'il dirige ? Bien des ufologues considérés comme "spécialistes ou sérieux" ont encore leurs cas intouchables et leur besoin de vendre du mystère..."
Mais bien sûr ! Si toutes les revues ufologiques ne publient pas les textes des membres du CZ, c'est obligatoirement parce que sont des gens cupides, ou aveuglés par leurs croyances.

Sieur Delmon nous montre là son ouverture d’esprit. Chacun dans sa boite avec son étiquette et faut pas se mélanger, des fois que ce serait contagieux (le scepticisme ? la crédulité ?).


>Il ne vient jamais à l'esprit de l'auteur que si ANOMALIE n'a pas publié son texte c'est, peut être, que cette revue l'avait jugé ... mauvais ... tout simplement ? Leur en a t'il demandé la raison d'ailleurs ?

Demandez à P.Lagrange qui ne m’a jamais répondu , ni fait de commentaire sur le contenu, suite à l’envoi de ce texte.


>De plus, peut-il citer les textes "pro-HET" ou "pro-HPS" qui ont été publiés sur le site web du Cercle Zététique, où il se plait à pourfendre la "croyance aux ovnis" ? Je parie 1 € qu'il n'y en a aucun. Alors qu'il ne s'étonne pas ainsi naïvement de ce que les autres se comportent de manière similaire.

Pour les textes pro HSP (désormais plus correctement nommée Hypothèse Composite Réductionniste de Claude Maugé) c’est en cours de préparation. Pour les textes pro-HET, il n’y a que cela sur le web ! On ne peut pas dire que l’info pro-HET souffre d’un manque de diffusion ou de tribune. A.D. mélange tout sans une once de réflexion. De plus je cite et me réfère souvent à des sources pro-HET dans mes textes (si A.D.t les lisait correctement, il verrait qu’elles y sont largement majoritaires, mais cela ne lui suffit pas ! Il faudrait que les textes sceptiques (rares sur le web français !) disparaissent tous pour qu’A.D. respire et s’enivre enfin des gaz d’échappement de l’ovni de Cussac à plein poumon (note : L’ovni de Cussac était polluant et laissa une odeur après son départ. Bigrement évolué technologiquement l’engin !).

 

CONCLUSION PROVISOIRE

L'article conclue : "L'hypothèse de l'hélicoptère militaire (ou civil) pourrait s'avérer, après les vérifications nécessaires, partiellement ou totalement invalide. Je l'admets modestement et sans gène. Elle a au moins, outre le fait de tenir compte de toutes les informations disponibles et d'être cohérente, le mérite d'être, depuis 1967, la seule vérifiable." Là l'auteur est évidemment adepte de la méthode Coué car, comme je l'ai montré depuis le début, sa thèse est truffée d'incohérences internes flagrantes, et ne correspond pas au témoignage précis des deux enfants.

On a vu ce qu’est le respect du témoignage chez A.D. ,tout comme de ce que j’ai réellement écrit …

La seule chose qu’A.D. ait montré est que le Bell 47G - qui équipait Feytiat - ne peut pas transporter 4 personnes (mais 3 pour le 47G2, 1 pilote et 2passagers) ; je ne peux qu’admettre une telle évidence.

Il n’a en revanche pas pu exclure l’existence d’Alouette II ou III dans la gendarmerie (à Feytiat comme ailleurs !) ou dans d’autres armes (ALAT) ou usages et services.

Il a seulement démontré qu’un hélicoptère, Alouette II ou III, de l’époque chargé de 4 personnes en vol continu voit son rayon d’action réduit de manière importante, à une centaine de km, et qu’il ne peut faire un aller retour de plusieurs centaines de km. Ce que j’admets comme une remarque pertinente (et qui mérite complément d’information selon les modéles d’appareil).

Il n’a en revanche pas démontré :

-qu’un hélicoptère Alouette II ou III de gendarmerie ou militaire ne peut se ravitailler ailleurs que sur sa base de départ,

- ni qu’il ne peut faire un vol à vide et embarquer 3 ou 4 personnes, les déposer et repartir à vide une fois sa mission terminée et dès lors parcourir bien plus de 100km, au moins 300 km.

Il n’a encore moins pu exclure ni même égratigner un tant soit peu l’hypothèse d’un hélicoptère civil Alouette II ou III avec 4 personnes à bord (aérodrome de St Flour-Coltines, Villefranche,… ) ou d’entreprise (BRGM, EDF) ou autre (sécurité civile, SMUR,…) .

Il a, par ailleurs, involontairement démontré qu’il était capable d’une lecture partiale (voire fabulatrice) de mon texte, des articles journalistiques et du récit des témoins ; qu’il était capable de raisonnements absurdes qu’il pense logiques et de raisonnements collant à des stéréotype de SF ou pro-HET classique. Il a mis en évidence sa méconnaissance de la casuistique (notamment des cas expliqués et des causes de méprises) ; son ignorance du sens des mots ; son ignorance sur des objets connus (ballon météo et instrumentation + réflecteur) ou sur des phénomènes connus (fausse mémoire, mémoire sélective, variations de température avec l’altitude, éblouissement).


>De plus, puisqu'il se targue d'être un ufologue de terrain, pourquoi n'a-t-il pas entrepris les démarches pour vérifier cela ? Et quelles recherches au fait preconise-t-il ? Je le cite :

Un tel article de presse devrait évidemment (mais pour A.Delmon il faut tout préciser) clairement montrer la nécessité d’une intervention hélicoptère dans le secteur concerné et correspondre en date et aux heures indiquées. A peu près certain d’en trouver un , dit-il, sans même avoir cherché … Je parie au contraire pour sa rareté.

 

J’avoue que je ne prends pas ces propos au pied de la lettre parce qu’il me semble étonnant que des résultats d’expérimentations scientifiques (CNES ou météo) soient détruits ou introuvables. Archivés ailleurs oui donc il faut avoir envie de les chercher. Vincente Juan Ballester Olmos ayant réussi à retrouver lui des lâchers de ballons anciens des années 67 et 70 dans son livre " Espedientes Insolitos " datant de 1995, je m’étonne que le SEPRA ne le puisse pas.

C’est bien pour cela que j’écris que je n’ai pu le faire, suggérant à ceux qui ont ces moyens de vérifier…Voilà une enquête qu’un Bernard Thouanel pourrait mener mais ne mènera pas (vérifier une méprise ne fait pas son business).

Et l'article ajoute : "On ne peut pas en dire autant de la thèse d'une RR3 avec un engin E.T soutenue comme un dogme depuis 32 ans. Tant que les vérifications proposées ci-dessus n'auront pas été faites comment oser parler d'ovni solide ou de mystère ? "
Qui a jamais prétendu que ce cas était LA preuve irréfutable d'une visite extraterrestre ? Personne à ma connaissance, et encore moins au point d'en faire un "dogme". Ce mot a un sens très fort, et il convient d'y réfléchir à deux fois avant de l'employer. L'exagération dans la critique n'a jamais rendu celle-ci plus crédible. Au contraire.

Je connais le sens du mot et l’ai utilisé dans ce sens fort pour un cas de premier grand cas classique fort d’ovni français. La preuve, il fut ré-enquêté par le GEPAN moultes années après, cité dans le COMETA comme exemple de RR3 et le représentant du SEPRA le choisissait en conférence avec Trans en Provence parmi tous les autres cas ovnis connus.


>
Comment "oser" parler d'ovni ou de mystère ? Eh bien parce qu'à ce jour ce cas reste inexpliqué, tout bêtement. Certes, si on enquêtait auprès de la gendarmerie, et si on enquêtait auprès d'EDF, et si on enquêtait auprès de l'ALAT, et si on enquêtait auprès de tous les organismes susceptibles d'avoir affrété un hélicoptère, on pourrait peut être trouver la trace d'un vol non connu des gendarmes de l'époque,

Tiens quand même ! Après avoir exclu ceci, exit cela , on pourrait quand même en trouver un d’hélicoptère …Alors qu’A.D. s’est échiné à démontrer que ce n’était pas possible. J

>et qui, peut être se serait posé au lieu et à l'heure dite, et qui peut être aurait comporté 4 hommes-grenouilles en tenue de plongée, etc. Aussi invraisemblable cette hypothèse soit-elle.

Improbable n’est pas invraisemblable et encore moins impossible. Et dans les improbables on a des choix du genre : - un engin sophistiqué non terrestre décolle en laissant une odeur de soufre ou un hélico décolle en laissant une odeur d’échappement ;

- des hommes volants pénètre dans un engin secret (ou E.T, voire venant du futur) à l’essai dans un pré ou des gens sautent dans un hélico qui décolle d’une prairie ; et c.


>
…… Je constate plus prosaïquement, comme M. Velasco, que la conclusion des gendarmes de deux brigades ayant enquêté sur le terrain fût qu'il s'agissait probablement d'un hélicoptère "d'une puissance étrangère". Ce qui implique nécessairement qu'ils aient vérifié qu'il ne s'agissait pas d'un vol militaire ou civil identifiés.

Et là A.D. gobe cette grosse blague pour enfant :

-Une " puissance étrangère " Laquelle ? Les forces US ne sont plus sur le territoire français depuis quelques années déjà.

-Quelle puissance étrangère viendrait, de l’étranger jusqu’au Cantal, en hélico avec 4 personnes à bord ? Faudrait savoir ce qu’A.D. raconte sur le rayon d’action restreint des hélicos avec 4 personnes ! On revient sur terre SVP…
-Quelle puissance étrangère trouverait intérêt à venir se poser à Cussac, un village bien anodin du Cantal, sans installations sensibles proches, pour ramasser des trucs dans un pré. C’est hilarant au possible :-D) !

- Deux gendarmes déclarent une énormité mais cela impliquerait qu’ils ont nécessairement fait des vérifs excluant des hélicos de chez nous. A.D. qui m’accusait ailleurs d’user d’hypothèse ad hoc est, là, dans le raisonnement haddock, celui qui sent le fumé… J.J Vélasco est là bien plus honnête quand il écrit de ces propos gendarmesques "  ce qui suppose qu’ils ont du se renseigner auprès des autorités militaires concernées ". ‘Suppose’ ne voulant pas dire ‘implique nécessairement’, pour mon dictionnaire en tout cas. Mais A.D et moi n’avons visiblement pas le même.

Quand Maillot passe plusieurs pages à expliquer pourquoi ce peut probablement être un hélicoptère français (par ex d’une section aérienne de la gendarmerie), A.D. met toute sa mauvaise foi et quelques rares arguments recevables en branle. Mais quand deux gendarmes prétendent (suite à des démarches ou/et raisonnements dont on ignore tout) qu’il s’agissait d’un " engin militaire piloté, probablement une opération d’une puissance étrangère ", ca passe sans faire sourciller Delmon qui remplace même le mot engin par " hélicoptère ". Après on ne peut plus avoir de doute sur sa probité intellectuelle, sa manière de lire et son objectivité d’analyse des arguments des tenants et des sceptiques.


>
Enfin l'auteur termine par une nouvelle attaque envers J.J. Velasco : "Il y a là de quoi se demander si le but du SEPRA/CNES est d'entretenir la crédulité publique et de cautionner l'existence d'extra-terrestres ou s'il est d'enquêter scientifiquement et d'informer honnêtement le public, quels que soient les résultats."
Comme je l'ai déjà dit précédemment, les procès d'intention et les attaques ad hominem n'ont jamais fait avancer la connaissance en général, et l'ufologie en particulier. Mieux vaut garder son énergie pour étayer ses affirmations et prouver ses hypothèses.

A.D. qui a gaspillé bien de l’énergie en vain (voir plus haut) va devoir faire avec mes ab-hominables attaques ad hominem. Mais je peux remplacer son nom par Monsieur X s’il ne veut pas assumer être l’homme qui à fait une critique (ou attaque parfois gratuite ?) de mon étude du cas Cussac. Article sur Cussac qui n’a pas été écrit par une personne nommée Maillot mais par une entité sceptique (venue d’ailleurs, non hominem) éthérée…

Bref on l’aura compris, A.D. critique mon clavier qui écrit tout seul et pas " contre l’homme " qui est l’auteur du texte. Sont compliqués ces gens là…

>De plus, au vu des démélés judiciaires de M. Robert Alessandri, qui lui s'était inquiété des compétences réelles de M. Velasco en matière de rentrées atmosphériques, et compte tenu de la solidarité naturelle jouant au sein de toute organsime (le CNES en l'occurence), je ne saurais trop conseiller à M. Maillot de modérer ses propos écrits au risque de se voir lui aussi poursuivi pour diffamation par le CNES.

Voilà que A.D nous joue le coup du : " ferme là, sinon le grand vilain CNES va venir te bouffer tout cru ".

Je pense qu’au CNES il y a, fort heureusement, bien des gens sensés et lucides (je l’ai constaté maintes fois hors ufologie) qui font efficacement leur boulot et qui sont peut-être même embarrassés par certains dérapages judiciaires ou certaines positions pas très " maison ".

 

>Ma conclusion

Ce cas semble considéré comme solide par la communauté ufologique pour de nombreuses raisons, en particulier :

Un seul exemple des gros titres d’articles de presse locale de juillet 1967 (1mois avant l’ovni) qui remplit une feuille A4 : INVASION DE SOUCOUPES VOLANTES ! Ah oui, j’oubliais : ce sont des enfants sauvages du Cantal profond, illettrés, sourds (et même aveuglés)

Ah , lesquelles ? ? ? Un autre fantasme d’A.D probablement.

Rappel Bertrand Méheust a admis depuis que seul l’absence de bruit à l’arrivée lui posait encore problème au vu de l’hypothèse " reflet solaire sur hélicoptère + hommes " que je soutenais et qu’il trouvait pertinente.

Ils auraient conclu dans l’autre sens, A.D. aurait probablement dit que l’HPS était ridicule.

Jamais entendu parler d’aucune étude approfondie sur ce cas de Lagrange. A.D parle probablement d’un article, signé Pierre Lagrange, qui résume le cas en quelques lignes pour les ados lecteurs de Science et Vie Junior en 1998.  A.D se moque de qui ?


>
….. (redites d’A.D)…..
Pour ma part, je n'ai pas non plus d'opinion tranchée sur ce cas, que je connais relativement peu.

On a bien vu.

Il comporte des éléments troublants et encore inexpliqués à ce jour. Et notamment certains que l'article laisse de coté (la trace de 5 mètres, le trouble ophtalmique du garçon dans les jours suivants).

" Laisse de côté ? ". Lisez et vous verrez si je n’en parle pas.

-Trace qui n’est relatée dans aucun article de presse, dans aucune enquête ufologique, et n’apparaît que dans les années 1978 (nouvelle enquête du GEPAN) dans la mémoire d’un seul gendarme (sur trois qui ont fait l’enquête). Fiabilité ? Une trace dans un pré (à vache où on laisse repousser l’herbe ?), " d’herbe jaunie sur 5m ". A.D. n’a jamais vécu en milieu rural  ? Trace d’un dépôt de paille ou foin, d’ensillage sous bâche plastique, de fumier,…

Quel mystère.

- Ophtalmie : Qu’A.D. fixe sans lunettes un reflet du soleil sur une vitre de voiture à 70m, durant 30 secondes continues, jusqu’à en pleurer (comme le dit l’enfant) et on verra bien s’il voit un mystère à l’ophtalmie. Lui qui veut des preuves de mes dires , qu’il essaie et nous tienne au courant ! L


>Mais d'un autre coté, certaines partie de l'enquête semblent effectivement incomplètes.

Ah bon. A.D a trouvé cela tout seul ? Je n’avais pas remarqué. Lesquelles ? Misère…

>Enfin, le fait que les seuls témoins soient des enfants prête immédiatement le flanc à la critique facile des "sceptiques". Si le témoin avait été un adulte, membre des forces de l'ordre ou de l'armée de surcroit (comme le cas

de Socorro, et du policier Lonnie Zamora vers la même époque), alors les "explications" de cet article n'auraient jamais été émises. Un adulte, policier de son état, n'aurait jamais confondu un hélicoptère, même violemment éclairé par le soleil, avec un ovni, ni 4 hommes-grenouilles avec des nains de 1m20 de haut aux membres très fins.

Hé hé, je ne tomberai pas dans le panneau. On verra cette affaire Socorro une autre fois. ;-)


>Ce cas reste donc en suspens pour moi. Affabulation involontaire suite à une méprise, ou réelle rencontre du 3ème type ? Cela mériterait un dossier bien plus long et plus exhaustif.

Avec quoi de plus dedans puisqu’A.D. n’a cessé de nous dire qu’on ne savait rien, qu’on ne pouvait rien chercher, rien prouver, rien vérifier ? Du pur verbiage pompeux qui sous-entend en douce que mon dossier de 24 pages est miteux en quantité et comparé à ce que A.D. pourrait faire s’il le voulait avec le même cas (mais qu’il n’a pas fait, c’est plus facile ainsi). Les quelques lignes de Lagrange, pigiste d’occasion dans S&V Junior, ont en revanche convaincu A.D… On sent la cohérence du discours !


>
Je reconnais et salue l'implication et la motivation de M. Maillot pour prendre le temps d'enquêter sur le terrain et d'essayer toutes les explications "normales" possibles. Beaucoup d'enquêtes ufologiques sont en effet bâclées car on saute trop rapidement à la conclusion qui arrange l'

Désolé d’arrêter là mes commentaires mais mon ordinateur pour des raisons mystérieuses (c’est la pure vérité) n’a pas pu charger tout le texte complet après 3 essais. Il est comme moi, il dû saturer et avoir une indigestion de blabla vers la fin. Je retiens que si j’avais écrit que c’était un hélicoptère qui attendait pour filmer une poursuite dans un film ou qui était lui-même dans un film, je suis certain qu’A.D. m’aurait pris pour un idiot aux hypothèses ridicules.

Pour la Grande Vadrouille, Louis de Funès a tourné des séquences de poursuite de ce film de guerre dans le secteur d’Alleuze et du barrage de la vallée de la Truyère (Cantal) proche de Cussac … http://membres.lycos.fr/louisdefunes76/lieux.htm

www.defunestory.com/carriere/cinema/ vadrouille/synopsis.htm

Ne vous inquiétez pas, le film est sorti en décembre 1966. Quand à l’hélicoptère filmé, c’est dans un autre film de De Funès et en Rhone-Alpes… Ce n’était qu’une hypothèse ridicule de plus. ;-)

 

Eric Maillot.