3. Réponse de Agnès Lenoire, Webmestre de l'AFIS



Cher monsieur Delmon,

Nous avons bien pris connaissance de votre texte sur les OVNIS. Nous vous remercions d'avoir pris le temps d'analyser l'article de monsieur Abrassart et de vous intéresser à notre travail.
Il semble pourtant que votre argumentaire n'entre pas dans notre ligne de pensée. Notre mission n'est pas de défendre l'existence d'un phénomène qui n'a jamais trouvé sa preuve. Depuis 50 ans, les démarches d'investigations sur les OVNIS sont vaines.
Comme beaucoup d'autres, vous faites appel à la fameuse démonstration de l'existence de "pierres qui tombent", inimaginables avant 1803. Inimaginables, bien sûr, parce que jamais étudiées scientifiquement. !!
Les météorites ont trouvé leur cachet scientifique en une seule visite de l'Académie des Sciences, le 26 avril 1803, dans l'Orne. Depuis, l'essor de l'étude des météorites nous mène à investiguer sur leurs parents astéroïdes et sur la formation du système solaire. Il s'agit là d'une dynamique intellectuelle efficace et utile que vous ne trouverez pas dans les travaux sur les soucoupes volantes.
Depuis le temps que les OVNIS font parler d'eux et depuis le temps que des équipes se penchent sur eux, rien n'en est ressorti...parce qu'il n'y a rien à ressortir. Contrairement aux météorites, il n'y a pas preuve, ni donc aucun progrès dans nos connaissances sur cette base instable.
Je vous invite à lire, dans le prochain SPS (257), un article sur le SEPRA et l'historique d'une équipe qui comme vous, a cherché longtemps sans trouver. Et pour cause...

Cordialement,
Agnès Lenoire