Mieux vaut avoir tort avec tout le monde, qu'avoir raison tout seul (anonyme)
"Les scientifiques aiment bien avoir l'initiative des questions. Lorsqu'un phénomène se produit en dehors de toute initiative de leur part, n'importe où, n'importe comment, devant n'importe qui, ils n'aiment pas ça du tout ; parce qu'à priori, ils sont dans la même position que n'importe qui, ils n'ont pas d'approche qui les spécifierait.(...) Et à ce moment-là, ils tendent à disqualifier le phénomène, ils tendent à disqualifier les témoins et à mettre l'ensemble sous le signe de la croyance. Et à ce moment-là, eux, deviendront les non-croyants, ceux qui rappellent les vertus de la rationalité scientifique." (...) "Il y a donc quelque chose de pathologique, à mon sens, car évidemment beaucoup de phénomènes nous posent problème sans que les scientifiques aient pris la moindre initiative. C'est donc une très mauvaise habitude qui se révèle notamment autour du phénomène OVNI et qui met en danger les relations démocratiques entre science et société."
Isabelle Stengers (Chimiste, Philosophe des Sciences au CNRS)
" Le premier examen scientifique qui nous ait donné quelque espoir dans la recherche d’intelligences extraterrestres (SETI) ne date que de 1959. - C’est étonnant de voir que dès les années 1950, il se trouvait des scientifiques intéressés à poursuivre des recherches dans ce domaine, alors qu’on a souvent l’impression que le monde scientifique est fermé à ces questions… - On pourrait en conclure, poursuit Asimov, que l’hypothèse d’un Univers habité par d’autres intelligences est récente, et qu’elle est la résultante des derniers progrès de l’astronomie, de l’astronautique et de l’ère des fusées interplanétaires. " Vous pensez peut-être que les humains, persuadés jusqu’à il y a peu de temps encore d’être les seuls dans l’Univers, ont été profondément choqués par l’idée d’autres intelligences existant dans le cosmos et qu’ils ont dû, bon gré mal gré, accepter cette éventualité qui bouleverse leur vision du monde.
Rien n’est plus faux! Bien au contraire, on s’aperçoit au regard de l’histoire que l’idée d’intelligences extraterrestres a été acceptée sinon acquise à presque toutes les époques. - En effet, chez Épicure, chez Démocrite aussi, c’était déjà une notion acceptée. " Or, cette croyance n’est pas la conséquence des progrès de la science, poursuit Asimov. Au contraire. La science a tout fait pour miner les bases sur lesquelles reposaient les croyances primitives relatives à l’existence d’intelligences extraterrestres. La science a institué une nouvelle vision du monde selon laquelle l’humanité est seule de son espèce, et ce en désaccord avec les références anciennes. "
ASIMOV, Isaac Civilisations Extra-terrestres ED.L'ÉTINCELLE, Coll." Grand débats ", 1979
" L’establishment scientifique n’a jamais été et ne sera jamais prêt à accepter de nouveaux concepts, et de nouvelles preuves sans résister et argumenter. Il défend plutôt le statu quo. C’est dans l’institution scientifique que le " moment d’inertie " est le plus grand. Rappelez-vous ! Après le premier vol des frères Wright en Décembre 1903, la prestigieuse revue " Scientific American " disait en 1905 : " ce vol est un canular de journaliste, une frasque ", alors que 500 personnes avaient vu l’appareil dans les airs . Cette publication se basait sur un article paru 3 mois avant sous la plume d’un mathématicien célèbre qui avait " prouvé " qu’il était impossible de voler avec une machine plus lourde que l’air.SCHAFFRANKE Rolf, alias Rho Sigma
Dr H.C., Ingénieur, né en Allemagne dans le Voigtland et vivant aux USA (Géorgie). Il est membre de l’Institut Américain d’Aéronautique et d’Astronautique. C'est l’un des meilleurs analystes de l’histoire de la conversion de l’énergie du champ de gravité. Ses études portent sur une période de plus de 130 ans. Il connaît bien, et c’est important pour les progrès à venir, de nombreux scientifiques ainsi que les problèmes politiques internes et externes à la NASA. Pour laquelle il a travaillé sur un contrat Boeing. Il fut le plus jeune des collaborateurs de Wernher von Braun. Très tôt, il a travaillé sur le champ d’énergie gravitationnel, en revenant aux travaux de Faraday et Tesla et il est également très documenté sur Wilhelm Reich. Ses publications ont imposé des défis critiques aux enseignants de physique classique. Il a présenté aux lecteurs le travail de T.T. Brown. Il a écrit " Forschung in Fessein " en Allemagne en 1972, et " Ether Technology. A rational Approach to gravity Control " chez Adventures Unlimited Press en 1996. Pour raisons de santé, il n’est plus en activité. Il n’a pu assister au symposium DVS de Hanovre en 1980, mais a présidé, en 1981, à la demande des organisateurs Canadiens, la salle (comble) du banquet du congrès de Toronto.